Par cette grève du RER D qui dure depuis dix jours, à laquelle se sont ajoutés des mouvements sur le RER B et en gare du Nord, le service public qu’est censé être la SNCF trahit une fois de plus sa mission. Nous en rendons responsables aussi bien la direction de la SNCF que les agents de conduite et les syndicats grévistes, encore une fois incapables de rechercher ensemble un fonctionnement correct et une adaptation aux nouveaux besoins sans que cela dégénère en conflits et en blocages.

Nous ne comprenons pas qu’une décision prise en juin dernier sur les horaires d’hiver intégrant les augmentations de dessertes se trouve remise en cause à la veille de son application. Si le blocage est dû aux conditions de mise en place des dessertes supplémentaires, il appartenait à la SNCF de les différer dans l’attente d’un accord.
Nous ne comprenons pas qu’une entreprise comme la RATP ait pu mettre en place un dialogue social qui a pu fonctionner à l’occasion d’extensions de service importantes comme cela été le cas pour le Noctilien, et qu’à la SNCF (…)

Une négation du service public