Communiqué du 4 mars 2010

La gare de Juvisy (91) constitue l’un des plus importants pôles de transport de l’Ile-de-France hors Paris du fait de la présence des RER C et D (1 train toutes les 75 secondes en heure de pointe) et de nombreuses lignes de bus (1300 départs par jour).
La gare de Juvisy n’est plus adaptée aux flux actuels : souterrain principal engorgé, gares routières saturées ou éloignées, arrivée du tramway T7 impossible dans l’état actuel, etc… De plus il est urgent de consolider le pont routier qui passe au dessus des voies ferrées, dont l’état est fortement dégradé.
Ce constat est largement partagé puisque le réaménagement dans la gare et de ses abords avait été inscrit au contrat de plan Etat/Région en 2000 avec un budget de 15 M€.
Après une longue période de concertation et de procédures, les études d’avant-projet sont terminées depuis décembre 2009 et les travaux sont donc prêts à être lancés dans les prochains mois si les financements nécessaires (environ 100 M€ pour la première phase) sont débloqués.
Le comité d’usagers du RER C (CIRCULE) et l’Association des usagers des transports d’Ile de France (AUT), demandent que l’ensemble des financeurs s’engagent très rapidement dans ce projet majeur :

 La Région Ile-de-France, en tant qu’acteur principal des investissements dans les transports franciliens.

 L’Etat, qui doit tenir son engagement signé en 2000, au même titre qu’il participe aux pôles de Massy, Ermont, Nanterre Université ou Noisy-le-Grand.

 Le Conseil général de l’Essonne, qui a inscrit ce projet au contrat Région–Département et doit faire un effort particulier pour marquer son engagement en faveur des transports en commun vu le retard pris ces dix dernières années dans ce département.

 La SNCF et RFF dont une partie des installations seront modernisées par ce projet. La SNCF, qui engage des sommes importantes pour les gares parisiennes, doit aussi s’investir en banlieue.

 En complément éventuel, la CALPE (communauté d’agglomération « Les portes de l’Essonne »), qui peut attendre de retombées bénéfiques de ce projet.

Alors que l’amélioration des transports en commun est au coeur de la campagne des élections régionales, il serait incompréhensible qu’un investissement prêt à être réalisé et utile à des dizaines de milliers d’usagers soit encore retardé voire abandonné.

Voir aussi : notre article publié en 2007, où l’on envisageait la réalisation d’une première phase pour 2013.