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Contribution de l’AUT à l’enquête publique sur la révision du Plan Local d’Urbanisme sur le site Masséna Bruneseau à Paris 13° :

L’AUT a toujours soutenu que les besoins de transports collectifs, croissants avec les problèmes énergétiques, nécessitaient à la fois le prolongement du tramway des Maréchaux (T3), notamment pour des dessertes locales, et la réactivation de la Petite Ceinture ferroviaire (PCF) pour des dessertes de nature plus régionale en proche et moyenne banlieue. Cette dernière pourrait d’ailleurs remplacer le projet pharaonique de « Grand 8 » très coûteux, lequel n’assure qu’une desserte du territoire francilien « en gruyère », et risque de bloquer tous les autres projets, alors que la Région a déjà au moins dix ans de retard en matière de transports en commun de rocade en banlieue.

L’association s’appuie notamment sur l’étude RFF/Systra d’avril 2006, la dernière d’une longue série sur le sujet. Elle est en possession de tous les décideurs, et a permis le classement en zone UGSU de toute la plateforme de la PCF au PLU de Paris. Cette étude prévoit une réactivation de la PCF voyageurs et fret léger reliant divers pôles logistiques parisiens.

Le coût de ce projet est raisonnable, avec un très bon taux de rentabilité malgré l’existence prévue du T3 prolongé, et en prenant en compte les impératifs suivants :

 grande capacité, avec montée possible des vélos à bord, accessibilité totale pour les PMR,

 correspondance avec toutes les lignes de transport lourd (métro, RER) croisées en radial,

 protection des riverains par des mesures phoniques adaptées selon les secteurs.

Il est donc indispensable de s’assurer pour les générations futures de la conservation et de la continuité de la plateforme ferroviaire au gabarit UIC le plus généreux afin de permettre un transport de tout type, de qualité et ouvert à tous.
Or, les documents présentés de constructions sur dalle et de belvédère à l’extrémité de l’avenue de France restent muets sur les ouvrages ferroviaires en dessous, alors qu’on y parle abondamment de « voies » (sous-entendu routières). Les voies ferrées disparaissent sous forme de pointillés à la traversée du secteur, sans qu’on puisse savoir ce qu’elles deviennent exactement.

Dans ces conditions, il nous apparaît tout à fait indispensable, tant dans les documents écrits que graphiques, de bien préciser le devenir ferroviaire des voies ferrées du secteur : PCF, liaison avec le faisceau d’Austerlitz, échanges avec celui de Paris-Lyon, réservation d’une correspondance avec la ligne C…

On trouvera également en documents joints ci-dessous deux contributions très instructives de Pierre Bocquiault :

Contribution (1) Contribution (2) Carte PLU