Les sophismes du genre « n’opposons pas l’automobile et les transports en commun », « liberté de choix » etc. sont à déposer dans la poubelle des déchets à recycler. Il n’y a pas de liberté de choix quand un mode accapare 94% de l’espace de circulation et de stationnement. Il y a conflit lorsque ce mode constitue le principal obstacle à l’amélioration de la qualité des déplacements et à la reconquête de l’espace urbain.

Le Plan de Déplacements de Paris (PDP) doit favoriser systématiquement les modes les moins dévoreurs d’espace et d’énergie : marche, bicyclette, transports collectifs, transports partagés (taxis), ainsi que les véhicules de secours et d’urgence, et les véhicules utilitaires. Ces modes devraient pouvoir assurer l’essentiel des déplacements, à condition qu’on leur donne toute la place qui leur est nécessaire. La voiture, mode de déplacement occasionnel, devrait prendre la place qui reste. Sa limitation n’est pas un but en soi, mais un résultat objectif. Elle devrait toujours pouvoir assurer une desserte fine, mais sans être obligatoirement le moyen le plus rapide d’aller d’un point à un autre. (…)

Propositions