Les assises du financement des transports franciliens organisées en janvier par la Région et l’État ont eu le mérite de mettre enfin le sujet sur la place publique et d’échanger sur l’ampleur des besoins. Ceux-ci sont estimés à 600 M€ dès 2024 et 1,8 Md€ d’ici 2030.
Il est probable que les usagers seront à nouveau mis à contribution. Ce n’est pas illégitime si le service offert s’améliore et si le réseau se développe.
Il est néanmoins indispensable de trouver d’autres recettes. La part des collectivités locales peut difficilement augmenter fortement. Il convient donc de répartir la charge sur d’autres acteurs, notamment les bénéficiaires directs ou indirects du réseau de transport francilien.
Mais des mesures d’économies sont aussi à considérer : par exemple pour les bus, travailler sur l’amélioration de leur vitesse commerciale pourrait faire économiser plusieurs dizaines de M€ par an tout en les rendant plus attractifs.