Après le renforcement mis en oeuvre entre octobre 2006 et mars 2007, le STIF a décidé d’une deuxième phase à mette en place progressivement à partir du dernier trimestre 2007, avec un effort particulier pour la proche banlieue. En bénéficieront 42 lignes urbaines : il s’agit pour les unes de procéder à un renforcement, pour les autres de compléter celui effectué dans la 1ère phase, ceci afin d’atteindre le niveau de service prévu dans le PDU, à savoir 10 minutes en journée et 20 minutes en soirée.

Pour les liaisons de pôle à pôle en grande couronne, Il est prévu de compléter l’offre de 4 lignes déjà traitées dans la 1ère phase, de renforcer 4 autres lignes et d’en créer 9 nouvelles.

Ceci appelle les remarques suivantes :

 Certaines lignes urbaines n’appartenant pas au réseau Mobilien ont aussi besoin de renfort en heure de pointe pour faire face à leur saturation. D’autres pourraient légitimement prétendre à un service le dimanche. En concentrant la quasi-totalité des moyens sur le réseau Mobilien, le STIF ne répond pas forcément aux besoins les plus urgents.

 Le niveau d’offre minimum choisi pour le Mobilien pôle à pôle apparaît peu attrayant (30′ en pointe, 1 h en journée et le samedi, amplitude 5h30-21h). Les besoins étant très variables selon les lignes, il n’est pas sûr qu’une règle uniforme conduise à une utilisation optimale des moyens.

 La desserte locale en grande couronne ne relève pas du réseau Mobilien et reste donc soumise au bon vouloir des transporteurs et des collectivités locales. Cependant, dans le cadre de la « politique de la ville », le STIF a décidé en 2007 de participer à hauteur de 10 M€ au renforcement de l’offre d’environ 25 lignes traversant des quartiers mal desservis.

 Le STIF souhaite rendre visibles par un « référenciel Mobilien » les lignes répondant à quatre critères : accessibilité, information dynamique, vidéo-surveillance, niveau d’offres aux normes. Cela se traduirait notamment par un habillage particulier des bus avec des couleurs « Mobilien ». Mais avec ces critères à minima, il est peu probable que les usagers apprécient ces dépenses de communication si elles ne s’accompagnent d’aucune amélioration de la régularité et du taux de charge.