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Les exploitants

Les lignes de métro et de tramway (le « tram-train » T4 excepté) sont toutes exploitées par la RATP. Les RER C, D et E le sont par la SNCF. Le RER A est géré par la RATP, sauf la branche Nanterre Préfecture – Cergy/Poissy qui relève de la SNCF. Le RER B est géré par la RATP au sud de Gare du Nord et par la SNCF au nord. Les usagers sont peu sensibles aux charmes de cette « interconnexion » entre les deux exploitants, le changement de conducteur systématique qui en résulte dans ces deux stations engendrant très souvent des temps d’attente, voire des ruptures de charge.

Les 5 réseaux de trains de banlieue sont exploités par la SNCF sous l’appellation « Transilien ».

Les bus sont exploités par la RATP pour les lignes parisiennes et de proche couronne. Le reste des lignes est partagé entre 93 transporteurs privés regroupés dans l’association OPTILE. En l’état actuel de la réglementation, ces transporteurs sont propriétaires à vie de leurs lignes et on ne peut donc pas en changer (il n’y a pas d’appel d’offres comme en province). Il existe par ailleurs quelques cas de services privés affrétés par la RATP.

Le STIF, autorité organisatrice

Tout cela (nous excluons le transport organisé par une commune) est coordonné par le Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF), autorité organisatrice des transports de la région. C’est notamment le STIF qui fixe les tarifs, définit la fréquence et l’amplitude des services des bus, trains et métros. La moitié des fonds nécessaires au fonctionnement des transports en commun (provenant essentiellement des employeurs et des collectivités représentées dans son C.A.) transitent par lui.

La loi sur la décentralisation en Ile-de-France, entrée en vigueur dans les faits le 15 mars 2006, fixait une composition du Conseil d’administration du STIF de 15 élus régionaux, 5 élus parisiens, 7 représentants des autres Départements, un représentant de la Chambre de commerce et un représentant des intercommunalités. La Région dispose ainsi de la majorité absolue des sièges.

Les communautés d’agglomération peuvent, avec l’accord du STIF, jouer le rôle d’autorités organisatrices de second rang, ou « autorités organisatrices de proximité ».

Détails : Présentation et organisation du STIF