L’agression dont a été victime le conducteur du RER A mercredi soir est un acte inadmissible que l’AUT condamne fermement. Son auteur doit être recherché et sanctionné au plus vite.
Cependant, le droit de retrait invoqué par les autres conducteurs solidaires de leur collègue agressé ne saurait être une réponse adaptée.
Une telle agression, si inacceptable soit elle, ne peut justifier la paralysie totale et sans préavis de la ligne RER A. Plus d’un million de voyageurs se retrouvent ainsi pénalisés dans leur trajet domicile-travail. Au delà, c’est l’ensemble du réseau régional qui est affecté.

L’AUT appelle à un arrêt immédiat de ce mouvement disproportionné qui dessert la cause des grévistes et du transport public régional.

L’AUT réclame également un encadrement plus strict des conditions d’utilisation du droit de retrait. Ce droit doit pouvoir protéger l’ensemble des salariés face à un danger réel et immédiat. Son détournement à des fins corporatistes corrompt totalement son usage et contribue à rendre ce type de mouvement impopulaire.

Mise à jour du 31 janvier: il apparait que le droit de retrait n’a pas été invoqué, comme l’indique cet article
Cet arrêt de travail n’avait donc aucune base légale.

stlazare.jpg


Illustration: saturation totale à Saint Lazare via @Plusdetrains