Communiqué du 2 avril 2014

Le récent pic de pollution l’a encore montré : protéger la santé des parisiens et améliorer leur qualité de vie rendent indispensables de favoriser l’usage des modes de déplacement les mieux adaptés à la ville et les plus à même de réduire la pollution : marche, bicyclette et transports collectifs.

Il faut mettre en place de vraies mesures :
• Assurer une priorité aux bus tout le long de leur parcours et notamment aux carrefours.
• « Sanctuariser » les couloirs réservés comme les trottoirs par une police de la circulation qui fasse respecter partout les règles d’usage de la voirie.
• Boucler le tramway sur les boulevards des Maréchaux.
• Réutiliser la Petite ceinture ferroviaire pour le service voyageurs et le fret.
• Imposer le 30 km/h comme règle générale (50 km/h uniquement sur les grands axes).
• Améliorer la visibilité et l’accessibilité des taxis.
• Multiplier les espaces piétons. Réhabiliter les places (Concorde, Bastille, Étoile, Denfert, 18 juin…) et réaménager les abords des gares.
• Généraliser les aménagements cyclables et les parcs à vélo dans tous les quartiers.
• Sécuriser les cheminements autour des écoles (parcours piétons-cyclistes, îlotiers…).

Ne pas se tromper :
• Multiplier les possibilités de stationnement des voitures particulières comme des motos ne fera qu’encourager ces modes et donc la pollution et les embouteillages.
• Prétendre « fluidifier leur circulation » est également illusoire. Il faut au contraire limiter les possibilités de transit des modes individuels motorisés à travers la capitale.
• Remettre en cause des couloirs de bus protégés qui ont montré leur efficacité serait une aberration.
• Autoriser les couloirs de bus aux véhicules électriques, consommateurs d’espace, est également une erreur, préjudiciable au bon fonctionnement du réseau de transports publics.
• Exiger la « dédiéselisation » immédiate des bus engagerait une dépense faramineuse au détriment d’autres investissements plus prioritaires. Les bus ne sont responsables que de moins de trois pour cent de la pollution.
• Couvrir intégralement le périphérique est une mesure ruineuse et impossible en de nombreux endroits.
• Créer une piste cyclable sur la petite ceinture n’est pas une revendication prioritaire pour les cyclistes qui utilisent le vélo quotidiennement.

Illustration : APUR

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